Les premières
images de la terre vue par satellite datent des années 1960,
mais c’est réellement en 1972, avec le lancement du satellite
Landscape [paysage] que l’on commence à utiliser systématiquement
les informations géographiques spatiales.
Les prises de vue satellitaires,
effectuées à très haute altitude, offrent la particularité
de couvrir des surfaces beaucoup plus vastes que la photographie aérienne
traditionnelle. Les images obtenues offrent un éventail d’analyses
très large sur la météorologie, le climat, la géologie,
l’hydrographie et l’occupation des sols.
Le territoire, traité
ici en “fausse couleur” à dominante rouge pour une
meilleure visibilité, apparaît dans un dessin parfaitement
vertical tel qu’aucun cartographe des siècles précédents
n’aurait pu l’imaginer. La ville de Reims aux toitures grises,
traversée par deux grands axes routiers, est entourée
d’une multitude de champs rectangulaires de blé et de luzerne
en pleine croissance (rouge vif) et de betteraves (blanc). Au Sud, des
bois et des marécages
(rouge-brun) occupent le territoire où l’emprise des routes
et du chemin de fer trace de longs sillons.
Cette image satellitaire
offre une vision unique qui peut être mesurée, agrandie,
transformée pour offrir un outil d’analyse parfaitement
fiable et modulable.